FOSPAC : 12 pays d’Afrique et d’Europe réunis pour appuyer l’agroécologie

(FOSPAC) – La quatrième édition de la foire des semences paysannes du Cameroun (FOSPAC) se tient du 28 février au 14 mars à Essé, arrondissement situé non loin de Yaoundé, à peu près 60 km la capitale.

Cette rencontre se tient sous le thème : « Promouvoir les systèmes semenciers paysans au Cameroun : bien comprendre le TIRPAA, l’UNDROP et l’UPOV ». La foire accueille plus de 12 pays, aussi bien de l’Afrique centrale, de l’Afrique de l’Ouest et même de l’Europe, notamment la France et la Suisse. Ce sont les petits producteurs et des membres de la société civile qui sont les plus grands participants à la FOSPAC

La FOSPAC découle d’une initiative du Réseau des acteurs de développement durable (RADD) amorcé en 2021 dans le cadre de son programme de promotion des systèmes semenciers paysans. L’activité met un accent particulier sur l’accessibilité pour tous les producteurs à la semence paysanne de qualité et en quantité et rentre dans le cadre de la politique semencière que coordonne le ministère de l’Agriculture et du développement rural du Cameroun.

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« A l’occasion de la 4ème édition de la Foire des semences paysannes du Cameroun, je me réjouis de présider la cérémonie d’ouverture officielle de cette belle fête du monde paysan, de ce grand rendez-vous de la revalorisation et la sauvegarde de la semence paysanne », a indiqué  M. Christian Manga OMBOLO,  sous-préfet de l’arrondissement d’Essé.

Garantir une souveraineté semencière et alimentaire

Selon Joseph Clément MBONG, président du conseil d’administration du Réseau des acteurs de développement durable (RADD), cette édition a le mérite de permettre aux producteurs d’ avoir accès aux semences de qualité en grande quantité en vue de leur garantir une souveraineté semencière et alimentaire.

« Cette édition va davantage apporter des solutions à la place qu’occupe la semence paysanne dans les politiques agricoles au Cameroun. Un accent sera mis sur la pratique de l’agroécologie, importante dans la préservation de la biodiversité. Toutes ces actions sont nécessaires dans l’atteinte  des objectifs du développement durable et s’inscrivent dans la stratégie nationale de développement à l’horizon 2030», a-t-il expliqué.

Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique, région Est et Centrale

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