(Dette publique)- Le ministère des Finances de la République Démocratique du Congo (RDC) a annoncé l’ouverture d’une adjudication des Obligations du Trésor en dollar américain, visant à mobiliser 120 millions USD sur le marché financier local. Cette initiative, rendue publique par un communiqué officiel consulté lundi, reflète une stratégie visant à dynamiser le financement de l’économie nationale.
Le gouvernement congolais a décidé de maintenir un taux d’intérêt attractif de 9 %, consolidant ainsi son engagement à renforcer ce marché en pleine croissance. Ces Obligations du Trésor, entièrement garanties par l’État, permettent de lever des fonds pour soutenir les dépenses publiques. Elles présentent l’avantage d’une indexation sur le dollar américain, assurant ainsi une stabilité face à la volatilité du franc congolais.
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Selon les informations recueillies, les investisseurs intéressés devront soumettre leurs offres ce mardi 3 décembre à 11 heures précises au siège de la Banque Centrale du Congo (BCC). Passée cette échéance, aucune soumission ne sera acceptée. Les résultats de cette opération seront publiés le même jour à 15 heures, tandis que la date de règlement est prévue pour le 6 décembre 2024.
Le ministère a également précisé qu’il se réserve le droit d’accepter un montant inférieur à celui annoncé si les conditions du marché ne s’avèrent pas favorables. Cette mesure de prudence souligne l’approche flexible adoptée par les autorités face aux aléas économiques.
Les Obligations du Trésor de la RDC, avec leur maturité généralement supérieure à un an, représentent une source de financement stratégique pour le gouvernement. En attirant les investisseurs locaux grâce à des rendements compétitifs et une garantie étatique, ces titres de créance contribuent à solidifier la base financière du pays et à stimuler son développement économique.
Avec cette levée de fonds, la RDC confirme son engagement à utiliser les mécanismes financiers modernes pour répondre aux besoins de financement public tout en favorisant la confiance des investisseurs.
Yenga Fazili wã BIREGEYA, Correspondant en Afrique de l’Est et Centrale














