Transports : Le Burkina se lance dans la fabrication et la pose des rails

(Transport ferroviaire)- Au Burkina Faso, le gouvernement veut s’investir dans la fabrication et la pose des rails ainsi que de pièces détachées ferroviaires et de wagons de trains.  Une importante enveloppe financière est consacrée à ce projet qui développera le transport ferroviaire.

70 milliards FCFA, c’est le montant prévu pour ce projet qui réduira la pression sur le réseau routier national.  Avec ce financement, la société FASO RAIL sera mise en place pour la fabrication de voie ferrée. Cette entreprise aura un capital social de 10 milliards FCFA dont 75% pour l’Etat et 25% pour le secteur privé. La société avec le siège à Bobo-Dioulasso devra être mise en place dans un délai de 18 mois.

L’objectif visé par le gouvernement burkinabé est  de mettre en place un système ferroviaire national intégré avec des réseaux ferrés maillés, dans l’optique d’un transfert modal pouvant réduire significativement les coûts d’entretien annuels des routes et permettre une meilleure mobilité des personnes et des biens.  Le réseau ferroviaire qu’elle devra créer reliera les chefs-lieux de province pour connecter ces territoires.

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Les chemins de fer ne sont pas développé au Burkina Faso qui en a besoin du fait de son enclavement, (sans façade maritime) pour assurer son approvisionnement. Le pays utilise les ports de Lomé, d’Abidjan et de Téma. Ce dernier a débuté au 1^er trimestre 2022, les travaux du chemin de fer Burkina-Ghana. La future ligne de 1 102 kilomètres devrait rallier Ouagadougou au Port de Tema, pour un coût total estimé à quelque 3 084, 884 milliards FCFA.

Aujourd’hui, le réseau ferroviaire du Burkina Faso est restreint, délabré et majoritairement géré par des acteurs privés étrangers. .Le transport ferroviaire au Burkina Faso s’effectue sur un réseau d’une longueur d’environ 600 kilomètres exclusivement situés sur la portion burkinabè de la ligne d’Abidjan à Ouagadougou et d’une centaine de kilomètres de prolongation qui ont été ouverts après la gare de Ouagadougou jusqu’à Kaya – mais sont désormais désaffectés –, voire à terme le Niger.

Djibril COULLIBALY