Céréales: La production dans les pays de l’UEMOA pour la saison 2024-2025

(Production céréalière) – Dans l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la campagne agricole 2024-2025 a donné une évolution significative de la production céréalière. Les récentes données de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) le renseigne.

L’UEMOA a connu un record historique en matière de production céréalière, avec des performances exceptionnelles dans plusieurs pays. Dominée par le maïs et le riz, mais inclut aussi le mil et le sorgho, la culture dans les 08 pays (Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Mali, Niger, Sénégal, Togo, Guinée Bissau) de céréales est estimé à 74 millions de tonnes. Il s’agit d’une augmentation de 4,4% en comparaison à la saison 2023- 2024. Cette progression a été enregistrée grâce à d’excellents résultats dans des pays comme le Mali (plus de 11 millions de tonnes) et la Côte d’Ivoire.

Au Bénin, elle a été globalement satisfaisante en accroissement d’environ 900 000 tonnes par rapport à la campagne précédente, selon des résultats provisoires. La production de maïs devrait atteindre près de 2 millions de tonnes en 2025. 

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 Plus de 11 millions de tonnes de céréales ont été récoltées au Mali, un résultat salué par le gouvernement dans sa quête d’autosuffisance alimentaire. En Côte d’Ivoire, les chiffres précis ne sont pas détaillés dans les résultats mais le pays a contribué au record dans la région.

Une production de 1,53 million de tonnes, marquant un léger recul par rapport à la campagne précédente a été enregistrée au Togo mais restant un acteur majeur de la production céréalière de la zone. Le Burkina Faso a produit plus de 41 569 tonnes de riz connaissant une augmentation de 31 % de sa production céréalière globale. Au Sénégal, la production d’arachide, un produit majeur, a diminué de 54 % en 2024-2025, atteignant 731 000 tonnes, en raison d’un déficit pluviométrique et de la mauvaise qualité des semences et des engrais. 

Au Niger, des résultats provisoires font état d’une production excédentaire de plus de 6 millions de tonnes de céréales, avec une augmentation d’environ 900 000 tonnes par rapport à la campagne précédente. En Guinée Bissau, les chiffres ne sont pas précis.

Cette production n’est pas exportée. Elle est destinée à la consommation locale. Les céréales représentent une part importante des importations alimentaires de l’Union.

Manfoya HOUNGUE