Jubilé d’or de l’Angola: Dr José Bamoquina Zau lève le voile sur le programme de célébration

(Indépendance de l’Angola)- La République d’Angola célèbre les 50 ans de son indépendance le 11 novembre 2025. En prélude à cet événement Dr José Bamoquina Zau, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de l’Angola près la République fédérale du Nigeria, du Bénin, du Niger et de la CEDEAO, organise un cocktail ce mardi 4 novembre à Golden Tulip hôtel à Cotonou.

Un cocktail à Cotonou en l’honneur des autorités béninoises, du corps diplomatiques et autres personnalités à Golden Tilup hôtel de Cotonou hier. A Luanda, une cérémonie d’hommage et de décoration en l’honneur des leaders dont Álvaro Holden Roberto du FNLA, Jonas Savimbi de l’UNITA, Agostino Neto du MPLA et d’autres combattants qui ont lutté pour l’indépendance, aura lieu demain. Ce sont là les manifestations dévoilées par l’Ambassadeur. Ces héros, a rappelé le diplomate, incarnent « les sacrifices et la détermination d’un peuple en quête de liberté ». 

Ce cinquantième anniversaire, placé sous le signe de la reconnaissance et du panafricanisme, symbolise à la fois la mémoire du passé et la vision d’un avenir commun. 

Dans son intervention, le diplomate est revenu sur le parcours historique du peuple angolais, marqué par près de cinq siècles de domination portugaise avant la proclamation de l’indépendance le 11 novembre 1975. 
Entre 1960 et 1975, la lutte pour la souveraineté nationale s’est exprimée sur plusieurs fronts : armé, diplomatique et intellectuel  avant d’aboutir à la naissance d’un État indépendant.

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Le Dr José BAMÓQUINA ZAU a salué la solidarité du peuple béninois et des nations africaines qui ont soutenu l’Angola durant cette période décisive : 
« Nous avons souffert pour le droit à l’autodétermination. Le peuple angolais n’oubliera jamais le soutien du Bénin et de ses frères africains. » 

À peine indépendante, l’Angola a été plongée dans une guerre civile de 27 ans, alimentée par les rivalités idéologiques de la guerre froide. Ce n’est qu’en 2002 que la paix a été rétablie, ouvrant la voie à une ère de reconstruction nationale et de réconciliation. 

Depuis lors, le pays s’est engagé sur la voie de la démocratie avec l’organisation d’élections régulières — les dernières en 2022 — et la préparation d’un nouveau scrutin libre et transparent prévu pour 2027. 

Sur le plan économique, le diplomate a souligné les efforts déployés par le gouvernement angolais pour surmonter les effets de la récession et de la crise du COVID-19. La croissance du PIB est estimée à environ 4 %, traduisant une reprise progressive. 

Sous la direction du président João Manuel Gonçalves Lourenço, l’Angola mise sur la diversification de son économie, la relance de l’investissement privé et l’ouverture aux partenariats régionaux. 

Coopération bilatérale et intégration régionale 

L’ambassadeur a mis en avant l’excellence des relations entre l’Angola et le Bénin. Depuis la signature d’un accord général de coopération en 2008, plusieurs avancées ont été enregistrées, dont la suppression de visa pour les détenteurs de passeports diplomatiques et de service en 2024. 

Un projet d’extension de cette mesure aux passeports ordinaires est en cours d’étude. Les deux pays ont également échangé des notes verbales en vue d’un accord aérien. 

Le diplomate a par ailleurs rappelé les engagements de son pays au sein des grandes organisations régionales (la CEDEAO, la SADC et la CEEAC) et plaidé pour une intégration africaine plus forte : « Notre intérêt sera toujours mieux sauvegardé lorsque celui de nos voisins le sera aussi. » 

Pour finir, le Dr José BAMÓQUINA ZAU a lancé un appel à la solidarité africaine, à la jeunesse et à la coopération régionale : 
« L’Angola avance avec la conviction que la paix et la prospérité du continent dépendent de notre unité. »

Romuald BERRY