(Coton)- Dans un contexte mondial marqué par les effets de la pandémie de Covid-19 et les tensions de la guerre Russo-ukrainienne, le Bénin se démarque par sa détermination à stimuler son secteur agricole, en particulier la culture du coton. Les déclarations du porte-parole du gouvernement ce vendredi 05 avril 2024 en face des professionnels des médias , Wilfried HOUNGBEDJI, soulignent les efforts entrepris pour assurer une campagne cotonnière fructueuse pour l’année 2024-2025.
Wilfried HOUNGBEDJI a mis en lumière les mesures prises en amont pour soutenir les producteurs de coton. Il a rappelé que malgré les défis mondiaux, le gouvernement a réussi à fournir des intrants agricoles à des prix abordables pour les agriculteurs, fixant le prix du sac de 50 kg à 14 000 francs, soit une réduction significative par rapport aux prix observés chez les voisins.
Une leçon précieuse tirée de la campagne précédente a été la nécessité de fournir aux agriculteurs des intrants familiers et efficaces. Conscients de cela, le gouvernement a fait preuve de proactivité en s’assurant que les producteurs disposent d’urée, un engrais plus couramment utilisé, pour la campagne en cours. Cette initiative vise à garantir une utilisation efficace des intrants et à augmenter les rendements.
Lire aussi:
Les premiers signes sont prometteurs, avec le ministère de l’Agriculture indiquant que la production de coton dépasse déjà les chiffres de l’année précédente. Wilfried HOUNGBEDJI a exprimé sa confiance quant à des résultats encore meilleurs cette année, soulignant que les producteurs sont désormais familiers avec les intrants fournis et devraient donc obtenir des rendements plus élevés. « Nous sommes déjà au-delà de ce que nous avons fait pour la campagne écoulée en matière de production cotonnière. Ils n’ont pas fini d’égrener mais on est au-delà de ce que la campagne dernière a donné comme résultat qui est un peu moins de 600.000 tonnes », a-t-il déclaré.
Cette perspective positive pour la campagne cotonnière au Bénin est non seulement encourageante pour les agriculteurs, mais également pour l’économie nationale dans son ensemble. Une augmentation des rendements de la culture du coton pourrait stimuler les exportations, générer des revenus pour les communautés rurales et renforcer la sécurité alimentaire du pays.
Dèlofon T. HOUETOHOSSOU















[…] dans le secteur des racines et tubercules, ainsi qu’une évolution constante dans les cultures industrielles. Les chiffres publiés par la Direction de statistique agricole (DSA) du ministère de […]
[…] Les autorités n’ont pas encore fixé le prix d’achat du kilogramme de coton graine pour la saison qui commence. Mais il faut souligner que chez les voisins, le Bénin et le Mali, le prix bord champ pour la campag… […]