Depuis longtemps, la gent masculine béninoise se trouve en infériorité numérique par rapport à celle féminine. Dans 5 ans, le phénomène inverse va s’observer. Les projections, selon l’Institut national de la statistique et de la démographie (INSTAD), présentent une population à forte dominance d’individus de sexe masculin, à partir de l’année 2028.
Les prévisions nous renseignent qu’en 2028, la population s’établira à 14.244.077 habitants avec 7.122.228 individus de sexe masculin et 7.121.849 d’individus de sexe opposé. Cette tendance va se poursuivre jusqu’en 2035, année au cours de laquelle s’observera une égalité parfaite : 8.588.125 personnes de chaque côté (sexes masculin et féminin). Après cette courte pause, la dynamique née en 2028 reprendra, de plus belle, avec des écarts de plus en plus considérables, pour atteindre 17 928 218 d’individus de sexe masculin contre 17 598 662 de sexe féminin en 2063.
Lire aussi:
Si ces projections de l’INSTAD venaient être confirmées, le peuple béninois sera confronté aux difficultés liées au genre. C’est possible que les inégalités entre les genres et la violence basée sur le genre déjà décriées se creusent davantage et que les femmes peinent à occuper des postes de responsabilité. Lesquelles inégalités sont d’ailleurs les principales causes de la faim.
Lire aussi:
Les normes sociales néfastes spécifiques au genre qui ont pour conséquence que les femmes et les filles mangent souvent moins et en dernier, et ont moins de contrôle sur les ressources, l’accès à l’éducation et à la représentation politique, pourraient s’accentuer.
Dèlofon T. HOUETOHOSSOU
[…] sein du G20 peut accélérer le progrès pour les femmes et les filles et pourquoi le rôle de l’Afrique de l’Ouest et du Centre est […]