Les responsables de la société norvégienne VISSIM, et les forces de défense et de sécurité, ont échangé du mardi au mercredi 07 septembre 2022 à Novotel, sur le projet de lancement du système de gestion des frontières. Un nouvel outil qui permettra de sécuriser la façade maritime et les frontières du pays.
Améliorer la surveillance aux frontières terrestres béninoises. C’est le but visé par le projet de Système de surveillance. Il fournira une solution complète de gestion de la ZEE par le biais d’un projet multi-phase, améliorera d’une part, la protection du commerce international dans les eaux côtières du Bénin, et d’autre part, la gestion de la pêche en mer pour impulser le développement de l’économie bleue.
La première phase du projet (frontières méridionales), qui prend en compte la construction et la mise en service du Centre de Contrôle des Opérations Conjointes et du Système de surveillance côtière, l’établissement d’un SMDSM (le système mondial de détresse et de sécurité en mer) côtier pour les zones maritimes 1 et 2 et la surveillance par caméras des postes douaniers à Kraké et Hilacondji, améliorera la sûreté et la sécurité du commerce international ainsi que la protection de la pêche côtière locale. Cette phase se poursuivra par la conformité aux exigences SOLAS pour le SMDSM.
Ce projet de Système de Gestion des Frontières de quatre composantes à savoir : le Centre de contrôle des opérations conjointes (JOCC), les sites de télédétection (Cotonou, Kraké, Ouidah, Grand Popo y compris la salle de contrôle de la marine béninoise), les sites de surveillance des frontières terrestres Kraké, Hilacondji et le réseau étendu reliant les sites, va durer 15 mois.
Manfoya HOUNGUE
