(Souveraineté alimentaire)- Au Sénégal, Mabouba DIAGNE Ministre de l’Agriculture et de la souveraineté alimentaire a annoncé mercredi dernier l’obtention d’un financement dans le cadre du Projet d’appui à la souveraineté alimentaire (PASS).
D’un montant de 180,38 milliards FCFA, ce financement est issu des efforts conjugués du Fonds international de développement agricole (FIDA), du Fonds de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), du Fonds italien pour le climat et de l’Etat sénégalais. Le PASS a pour objectif de renforcer la souveraineté alimentaire du Sénégal et sa résilience aux chocs . Ceci passe par l’amélioration de la production, la productivité, la durabilité et la résilience climatique de certaines chaînes de valeur.
220.000 ménages agricoles, soit près de 2,6 millions de personnes seront directement et indirectement impactés dans 10 régions du pays pendant la mise en œuvre du projet. Ainsi « le Sénégal démontre ainsi sa capacité à mobiliser des ressources d’envergure pour sa souveraineté alimentaire », a souligné Mabouba DIAGNE.
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Le Sénégal importe une part importante de sa nourriture, estimée entre 70 % et 80 % de ses besoins, avec des importations qui s’élevaient à plus de 1 093 milliards de FCFA en 2022. L’enjeu pour les autorités sénégalaises est de soutenir la production agricole est de réduire progressivement la dépendance aux importations pour les besoins alimentaires en développant son système de production agroalimentaire.
L’agriculture sénégalaise est un secteur clé, représentant environ 15 % du PIB et 30 % de l’emploi. Les principales cultures sont le riz (céréale principale) et l’arachide (première production agricole et principale exportation après la pêche). Le secteur fait face à des défis comme les conditions météorologiques et la dépendance aux importations, mais connaît des réformes et des investissements pour une agriculture plus résiliente et performante.
Moussa DIOP
