Soja : Le Bénin opte pour la transformation sur place

Le gouvernement béninois poursuit sa politique de renforcement de la transformation locale des produits agroalimentaires. Après la noix de cajou, c’est le soja grain qui est interdit d’exportation à compter du 1er avril 2024.

Le Conseil des ministres du mercredi 12 octobre 2022, a adopté le décret fixant au 1er avril 2024, l’échéance au-delà de laquelle l’exportation du soja grain béninois ne serait plus possible sans transformation. Cette décision a pour objectif de favoriser l’implantation d’industries de transformation agroalimentaire sur le territoire national. Selon le communiqué du Conseil des ministres, un cadre transitoire d’exportation de ces produits, avec une organisation de nature à en garantir l’efficacité est mis en place pour préserver au mieux les intérêts des acteurs d’ici la date fixée. “Enfin, il est à signaler qu’au cours de la période transitoire, les détenteurs d’agrément devront satisfaire les besoins des industries locales avant exportation du reste de leurs stocks sur la base d’une autorisation expresse”, lit-on sur le relevé du Conseil des ministres.

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Notons qu’une première interdiction d’exportation des noix brutes de cajou avait été prise par décret n° 2022-214 du 30 mars 2022 portant conditions de déroulement de la campagne de commercialisation 2021-2022 des noix de cajou. Cette deuxième interdiction, qui prend en compte les grains de soja non transformés, soutient l’amorce de la révolution industrielle béninoise dont le bras opérationnel est la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) développée par la SIPI Bénin, un joint-venture entre le groupe Arise IIP et le gouvernement du Bénin.

F.A

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