(Secteur privé) – Mercredi 15 novembre 2023, la Chambre de commerce et d’industrie du Bénin (CCI Bénin) ainsi que les principaux acteurs du secteur privé ont répondu présent suite à l’invitation de l’Assemblée nationale. A cette occasion, la délégation conduite par le président de la CCI Bénin, Arnauld AKAKPO, a fait ses observations sur le projet de loi de finances, gestion 2024.
Face aux députés de la Commission budgétaire, le président de la CCI Bénin, Arnauld AKAKPO, a salué certaines mesures favorables du projet. Il a évoqué, par exemple, la dispense en 2024 des pénalités, amendes et majorations fiscales aux contribuables qui souscrivent spontanément, pour la première fois leurs déclarations, pour des affaires réalisées au titre des exercices antérieurs et qui procèdent au paiement intégral des droits dus par le contribuable.
Points contraignants
Cependant, le président de l’institution consulaire a insisté sur les contraintes de ce projet de loi pour les entreprises. Il s’agit de l’article 13 qui fait cas de l’abrogation de l’enregistrement gratuit des actes de mutation par décès et entre vifs de mutation d’immeuble, de fonds de commerce, de meuble et les actes de créances. Le secteur privé est solidaire de la proposition de la disposition antérieure qui a été acceptée après des négociations de longues années.
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De plus, pour Arnauld AKAKPO, l’article 14 supprimant l’exonération de droit de douane et de TVA pour les motocyclettes électriques et hybrides importées, fabriquées ou vendues est un recul car cette disposition était prise pour préserver l’environnement contre les effets nocifs de pollution des motos à deux temps.
L’appel du secteur privé
Dans un contexte d’inflation et de changements rapides sur le marché, le président a exhorté les députés à soutenir le secteur privé, soulignant son rôle essentiel dans le développement économique, que ce soit en période de stabilité ou de crise. « Soutenez celles et ceux, qui par les temps calmes comme par les temps de crise répondent toujours présents pour le développement économique : Il s’agit du secteur privé », a-t-il dit.
Cette séance a mis en lumière les divergences d’opinions et les préoccupations du secteur privé quant au projet de loi de finances 2024. L’avenir économique du Bénin semble être au cœur des débats, avec des acteurs privés demandant un soutien continu de la part des autorités législatives.
Florent AHOTONDJI