Production du riz au Bénin : Talon échange avec une délégation de l’Association des producteurs du Nigéria

Le Chef de l’Etat Patrice Talon a reçu en audience, ce vendredi 26 février dernier au palais de la marina, une délégation de l’Association des producteurs de riz du Nigéria (RIFAN) conduite par son Président national Aminu Muhammad Gronyo.  Cette séance est marquée par la présence des ministres Gaston Cossi Dossouhoui de l’Agriculture, Aurelien Agbenonci des affaires étrangères et Romuald Wadagni de l’économie et des finances, les deux personnalités ont eu des échanges fructueux autour de l’expertise nigériane en matière de production rizicole.

 Aujourd’hui, le Bénin est à plus de 400.000 tonnes de production du riz et ambitionne d’atteindre 1 million de tonnes de riz en l’an 2022. Pour réaliser ce challenge, il est important pour le Bénin de s’inspirer des options qui ont fait leurs preuves ailleurs, d’où l’échanger des expériences avec le grand voisin proche afin que l’objectif soit atteint. Avec les producteurs nigérians du riz, il a été convenu de la mise en place d’une coopération dynamique d’échanges et de partage d’expériences et d’expertise. « L’incident récent de la fermeture des frontières nous donne l’occasion d’aller plus loin, au-delà des mots, au-delà des verbes pour concrétiser cette intégration afin que nos économies fonctionnent pour le Développement réel de chacun des 2 pays, pour notre épanouissement au lieu que nos activités économiques fonctionnent pour la contrebande et pour des activités illégales. Nous avons décidé de saisir cette occasion de fermeture des frontières pour réfléchir à notre intégration réelle pour notre développement », a déclaré le Président Patrice Talon. Le Bénin est un pays agricole, le Nigéria aussi, mais également une grande puissance économique, et donc le Bénin et le Nigéria peuvent se compléter notamment dans le domaine agricole et dans le domaine rizicole. Nous avons le potentiel, produire pour nous nourrir, produire pour commercialiser et arrêter d’importer des produits de l’étranger pour enrichir les producteurs étrangers et parfois même peuvent nous nuire au plan sanitaire. Cette vision qui n’est pas nouvelle car déjà inscrite dans les projets agricoles du PAG, mais qui, maintenant, a besoin d’être concrétisée, et à augmenter la production agricole dans nos pays notamment au Bénin.

 Il faut noter que cette rencontre nourrir bien à l’ambition du Bénin de croitre son économie à travers la diversification des filières agricoles. Cette option qui place le secteur agricole comme un levier de lutte contre la pauvreté passe également par la promotion des filières porteuses, dont celle du riz compte tenu de son importance socio-économique et alimentaire.

Marlène ZOMAHOUN

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