(Orano) – Orano mining a terminé le 1er semestre de 2024 avec une énorme perte. Cet état de chose lié aux difficultés du géant français de l’uranium dans l’exploitation de la mine d’Imouraren , nord du Niger.
87, 264 milliards FCFA. C’est la grosse perte d’Orano mining, conséquence de ses difficultés au Niger. En fait, la mine d’Imouraren est l’un des plus grands gisements d’uranium au monde, avec des réserves estimées à 200 000 tonnes. Situé entre le Sahel africain et le désert du Sahara, à l’ouest du massif de l’Aïr, à 160 km au nord d’Agadez et à 80 km au sud d’Arlit, du Niger, il est un gisement à faible teneur où est exploité l’uranium avec une mine à ciel ouvert.
Sur les places boursières, Orano mining tombe dans le rouge. Au lendemain de la déstabilisation du pouvoir de Mohamed BAZOUM par les militaires sous la férule d’Abdourahamane TIANI, l’importation des intrants nécessaires (la soude, le carbonate, les nitrates et le soufre) à l’exploitation de l’uranium dans la mine de la Somaïr est aux arrêts. Ceci pour raison de la fermeture de la frontière avec le Bénin dont le Port à Cotonou sert de passage pour ce pays de l’hinterland.
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Dans cette situation dégradée affectant les opérations d’Orano mining, l’extraction de l’uranium a été faite au 1er trimestre 2024 avant que l’entreprise française ne décide de la maintenance anticipée de ces installations impactant les ventes de la Somaïr. Le retrait en fin juin 2024 par le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), de la licence d’Imouraren SA, une société exploitée conjointement par OranoMining et Korea Electric Power, et qui exploitait la mine de Somaïr pourrait conduire à terme à une insolvabilité à court ou moyen terme, dans les prochains mois selon le Directeur financier d’Orano, David CLAVERIE. Mais à l’en croire, les perspectives à fin décembre 2024 annoncent un chiffre d’affaires de 3 150, 262 milliards FCFA pour le géant français de l’uranium et un taux de marge avant impôts sur chiffre d’affaires maintenu entre 22% et 24%.
Orano Mining est une entreprise française, fondée en 2007 par l’ancienne multinationale de l’énergie Areva à partir des activités d’extraction de l’uranium de la Compagnie générale des matières nucléaires (COGEMA). Elle fournit des concentrés d’uranium pour l’industrie nucléaire.
Par ailleurs, le russe Rosatom serait en train de se positionner pour l’exploitation de la mine d’Imouraren en vue de vendre de l’uranium à l’Iran.
15 % de l’uranium nécessaire pour les réacteurs nucléaires des centrales françaises proviennent encore du Niger mais 85 % des Nigériens n’ont toujours pas accès à l’électricité. Selon des sources proches des nouvelles autorités nigériennes qui veulent tirer profit de cette ressource minière, seulement 12 % de la valeur de l’uranium exporté revenaient à l’État nigérien.
Aboudou DIARRA















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