Industrialisation :  Le Bénin à pas de charge

(Industrialisation au Bénin) – 6,5% le taux de croissance économique prévu pour le Bénin en 2024, le pays se hisse parmi les économies les plus dynamiques d’Afrique. Ce progrès est en grande partie porté par sa marche dans l’industrialisation boostée par la mise en place de la Zone économique de Glo Djigbé (GDIZ)…

Le pays poursuit la réduction du déficit infrastructurel et le renforce son tissu industriel. Avec une contribution au PIB d’environ 8 %, l’industrie béninoise se divise en plusieurs catégories, à savoir :

-L’industrie textile;

L’industrie agroalimentaire ;

-L’industrie des produits dérivés du bois ;

-Les cimenteries, etc.

Selon la Banque mondiale, le démarrage de plusieurs unités de production industrielle et l’accélération des projets d’infrastructure publique devraient maintenir la croissance à un niveau élevé de 6,5 % en 2024 et de 6,2 % en 2025. L’inflation devrait rester inférieure à 3 % à court terme.

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En capitalisant sur l’agriculture et les industries de transformation, en particulier dans les secteurs du coton, de l’anacarde et du soja, le Bénin réussit à surmonter les défis et à se positionner comme un leader économique. L’économie béninoise passe à la vitesse supérieure Porté par de grands chantiers, le renforcement des filières agroalimentaires et le développement des services, le Bénin est parti pour maintenir une croissance très robuste en 2024. Même si les crises politico-sécuritaires de ses voisins sahéliens risquent de freiner quelque peu sa dynamique. Rappelons que la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), développée par la Société d’Investissement et de Promotion de l’Industrie – BENIN (SIPI-BENIN SA), est une joint-venture entre Arise Integrated Industrial Platforms (IIP) et la République du Bénin. La GDIZ est une zone industrielle dynamique de 1 640 hectares (phase 1 : 400 ha) développée par ARISE Integrated Industrial Platforms (IIP) qui compte parmi ses infrastructures plusieurs Zones Industrielles en Afrique, notamment au Gabon (Zone Economique Spéciale du Gabon) et au Togo (Plateforme Industrielle d’Adétikope) et dans d’autres pays du continent Africain.

Dans le même temps, le pays se maintient dans le top des pay producteurs d’or blanc et enchaine des notations positives et rassurantes de la part des institutions crédibles de notation à l’international. La mise en œuvre des projets de transformation de coton a aussi pour ambition de réduire le chômage des jeunes. Des milliers de jeunes ont été recrutés et formés aux métiers du textile en peu de temps. L’objectif c’est de former une main d’œuvre qualifiée aux futurs investisseurs dans la zone.

Bernadin ANATO