GDIZ au Bénin : L’usine de transformation de cajou prend corps

Le ministre de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche Gaston DOSSOUHOUI, s’est rendu le mardi 13 septembre 2022, à la Zone Industrielle de Glo Djigbé (Glo-Djigbé Industrial Zone) pour constater l’avancement des travaux de construction de la première usine de transformation de Cajou.

Le ministre Gaston DOSSOUHOUI s’est entretenu avant la visite du chantier, avec le directeur général de la SIPI-Bénin, Létondji BEHETON. Ce dernier lui a fait savoir que les travaux de développement des 400 hectares pour la première phase du projet sont totalement achevés. “L’engouement qu’a suscité la Zone a fait qu’aujourd’hui l’entièreté des 400 ha a déjà été réservée par des investisseurs qui sont dans le processus d’installer leurs unités de production”, a-t-il mentionné.  Ce progrès qui est le fruit de l’engagement de l’État béninois a été relevé par le directeur général de l’APIEx, Laurent Gangbes en ces termes : “Sans l’engagement de l’Etat on ne serait pas là aujourd’hui. C’est cet engagement de l’Etat qui fait que les investisseurs viennent au niveau de la zone”. Après ces brèves échanges, Gaston DOSSOUHOUI a eu droit au dévoilement de la maquette  de la zone, suivie de la visite guidée de l’usine de transformation de Cajou qui ouvrira ses portes à la fin de ce mois de septembre et de l’entrepôt de stockage de cajou d’une capacité 10.000 tonnes (6500 tonnes de noix de cajou y sont actuellement stockées).

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“La première phase sur 400 ha devrait couvrir trois ans au moins. Nous voilà à la fin d’une première année et les 400 ha ont été déjà viabilisés, mis en concession avec les entreprises qui s’installent avec beaucoup d’énergie et avec une certaine rapidité”, s’est réjoui le ministre qui précise que l’eau, l’énergie et la fibre optique sont déjà disponibles devant chaque parcelle. ” La route du développement se construit. Le développement s’installe ici”, a-t-il dit. Par ailleurs, il a apprécié les conditions de stockage des noix de Cajou qui sont toujours en bon état depuis leur stockage en avril 2022. Selon le ministre, la première unité va commencer à décortiquer ces noix et sera une aubaine pour les paysans béninois de produire davantage les divers produits agricoles et d’avoir de déboucher pour créer de la valeur, créer des emplois, créer et de la richesse.

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Cette visite a pris fin au centre de formation aux métiers du textile où plus de 400 jeunes béninois et béninoises sont en formation pratique. “Avant même qu’on installe toutes les machines, on a mis des prototypes sur lesquels on forme de jeunes gens qui vont être déjà rodés en la matière. Et lorsque nous allons démarrer, ce sont des gens déjà avertis qui vont simplement dérouler les programmes”, a-t-il relevé notifiant que la fibre du Bénin peut en partie être transformée. “L’Etat veille pour que la matière reste disponible ici. Il faut créer les conditions de partenariats, de négociations avec les acteurs à la production et ceux qui sont chargés de capter, de commercialiser pour que l’ambiance de confiance puisse s’installer. L’Etat accompagnera toujours”, a souligné le ministre qui informe les producteurs de palmiers, de cajou, de manioc, d’arachide de produire davantage car, il y a maintenant un marché ouvert au Bénin qui non seulement va prendre la matière première mais va aussi absorber de jeunes ouvriers béninois.

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Soulignons qu’il est prévu avant la fin de ce quinquennat, la production d’un million de tonnes de coton.

Sandric DIKPE

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