Filière Cajou : Le Togo table sur environ 40 mille tonnes en 2023

Le Comité de coordination de la filière anacarde (CCFA) a lancé, en collaboration avec le Conseil interprofessionnel de la filière anacarde au Togo (CIFAT), lundi 13 mars dernier, la campagne, au titre de l’année 2023, de commercialisation des noix de cajou et ses dérivés. Lors de la cérémonie de lancement qui a eu lieu à Kara, les autorités ont indiqué que le prix du kilogramme de cette graine est fixé à 325 Francs CFA sur toute l’étendue du territoire togolais jusqu’au 30 septembre prochain.

A l’issue de cette campagne lancée, les acteurs espèrent une production de 40.000 tonnes contrairement aux éditions précédentes. Dans son discours, le directeur général du développement du secteur privé, Bilakimwé FEOU, représentant le ministre en charge du commerce, a invité tous les acteurs de la filière à respecter les accords interprofessionnels ainsi que les textes réglementaires en vigueur tout au long de la campagne de commercialisation. Il a annoncé qu’« un dispositif sera mis en place pour suivre, retrouver et sanctionner sévèrement les contrevenants ». Selon lui, « le gouvernement fait siennes les préoccupations des acteurs de la filière et des dispositions sont prises pour des investissements structurants au profit des différents maillons de la filière en vue du bon fonctionnement des organes de gestion de la filière anacarde à partir de cette année 2023 ».

Plus du 100% entre 2016 et 2022

En six ans, entre 2016 et 2022, la production d’anacarde est passée de 16 000 tonnes à 33 866 tonnes. Soit une augmentation de 112% qui a généré plus de 76 milliards de Francs CFA. Sur la période, le nombre d’emplois créé est estimé à 200 000.

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De 2016 à 2019, la production est passée de 16 000 tonnes à 22 000 tonnes. Soit une hausse de 37%. Cette tendance haussière a été maintenue en 2020 pour ressortir à 25.000 tonnes.

Cette croissance enregistrée est attribuable aux appuis du gouvernement à la filière grâce notamment à ses partenaires. Il s’agit concrètement d’une enveloppe financière de 1,5 milliard de Francs CFA mise à disposition de chaque préfecture, sous forme de crédit.

Dèlofon T. HOUETOHOSSOU

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