Développement des infrastructures en Afrique : Une baisse des engagements financiers

Le rapport “Tendances du financement des infrastructures en Afrique – 2019-2020” a ressorti les engagements financiers pour le développement des infrastructures en Afrique. A ce niveau, à une baisse a été notée.

81 milliards de dollars fin 2020, contre 85 milliards de dollars un an plus tôt, soit une baisse de 5%. Ce sont ces chiffres qui illustrent les engagements consentis dans le secteur. Selon le rapport, “la baisse de ces engagements s’explique en partie par la réaffectation par certaines organisations bilatérales et multilatérales de fonds des infrastructures aux opérations visant à faire face à la pandémie de la Covid-19, en particulier dans les secteurs de la santé et macroéconomique”

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Les sources de financement indiquent les gouvernements africains avec 33,4 milliards de dollars, correspondant à une part de 41%. Le secteur privé n’est pas du reste avec une  contribution qui a atteint  19 milliards de dollars fin 2020. Ce dernier déclasse les membres du Consortium pour les Infrastructures (ICA) à savoir l’Afrique du Sud, la France, l’Allemagne, l’AFC, la BAD, Afreximbank, BOAD, … Leurs apports s’établissent à 33%, de 26,9 milliards de dollars fin 2019 à 18,1 milliards de dollars fin 2020. La contribution des autres organisations bilatérales et multilatérales s’est établi à 10,4 milliards de dollars.

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L’Afrique occidentale est la zone qui a plus capté de financement avec 22,3 milliards de dollars d’investissement. L’Afrique du Nord suit avec 16,8 milliards de dollars. Ces engagements n’ont pas eu le mérite de régler la cruciale question du besoin en infrastructures en Afrique. Le déficit de financement passe la marge de 53 à 90 milliards de dollars en 2019 à celle de 59 à 96 milliards de dollars en 2020.

Raoul HOUNSOUNOU

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