Cajou au Bénin : un appel à une synergie d’actions pour la réglementation de la pratique des prix

Le directeur départemental de l’industrie et du commerce de l’Atacora et de la Donga, Rufus Sarè, dans une interview accordée ce lundi à l’Agence Bénin Presse, a rassuré du bon démarrage de la campagne de commercialisation des noix de cajou dans les deux départements et a surtout appelé les acteurs de la filière à une synergie d’actions pour notamment, réglementer cette année la pratique des prix.

Au cours de cet entretien, le directeur départemental de l’industrie et du commerce des deux départements, s’est d’abord réjoui du bon démarrage de la campagne de commercialisation des noix de Cajou dans l’Atacora et la Donga, après son lancement par son ministre de tutelle, le jeudi dernier à Kétou. 

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Rufus Sarè a ensuite mis un accent particulier sur le respect des règles en la matière. « Ceux qui achètent connaissent les règles, ils doivent acheter avec des balances certifiées. Pour les accompagner d’ailleurs, nous avons élaboré un programme, ensemble avec l’agence nationale pour la normalisation et du contrôle de la qualité, qui a sillonné les deux départements pour certifier ces balances à moindre frais », a indiqué le directeur départemental. Pour un meilleur convoiement de leurs produits en direction de Cotonou, le DDIC Atacora-Donga, a exhorté les commerçants de sa juridiction, à se munir de toutes les pièces . Car, soutient-il,  le contrôle sera rigoureux et strict cette année. « Je voudrais aussi leurs rappeler qu’ils ne sont pas autorisés à franchir les frontières terrestres pour aller vendre leurs produits, l’exportation du Cajou par voie terrestre est strictement interdite, les contrevenants seront sévèrement punis », a prévenu le DDIC.

Le prix planché cette année au Bénin, a rappelé Rufus Sarè, est de 300 FCFA le kilogramme. Cela signifie, a-t-il précisé, que c’est le prix minimum auquel les gens peuvent acheter les noix de Cajou. « Très souvent nous sommes envahis par des commerçants indélicats venus des pays limitrophes qui viennent faire de la surenchère. C’est vrai  que la commercialisation du Cajou est une activité libérale, cette libre concurrence aussi est réglementée par le gouvernement à travers le ministère de l’industrie et du commerce pour que cela n’amène pas de l’anarchie, tous ensemble,  nous service déconcentré de l’Etat, acheteurs et producteurs, nous devons rester vigilant et travailler en synergie pour réglementer la pratique des prix cette année afin que la campagne soit bonne et profitable pour chacun », a exhorté le directeur départemental de l’industrie et du commerce de l’Atacora et de la Donga.

Avec ABP 

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