Les transferts de fonds des burkinabais de l’extérieur ont, entre 2015 et 2019 atteints, plus d’un milliard de FCFA, soit un cumul de 1.122 milliards 750 millions de F CFA. Ces chiffres ont été révélés, le 23 avril 2022 lors d’un webinaire sur les difficultés de transfert de leurs fonds au pays.
Que ce soit par Western Union, Money Gram, Wari, RIA, ou Sica Cash, les transferts de fonds des burkinabais vivant de l’extérieur ont, en quatre ans atteints un cumul de 1.122 milliards 750 millions de F CFA.
D’après les chiffres révélés, le 23 avril 2022 par le ministre délégué à la Coopération Karamoko Jean-Marie Traoré lors d’un webinaire sur les difficultés de transfert de fonds au pays de la diaspora, cette contribution à l’économie du pays, est passée de 1,1% du produit intérieur brut (PIB) en 2016 à 3% en 2020. Ce qui n’est pas encore suffisant face aux défis majeurs de sécurité que rencontrent le gouvernement.
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Face aux difficultés liées aux coûts élevés des transferts, des réglementations protectionnistes de certains pays d’accueil, et l’absence de structures spécialisées de transferts de fonds de la diaspora, le ministre Karamoko Jean-Marie Traoré a annoncé des solutions. Il s’agit de celles préconisées par l’atelier national et visent, le renforcement de la coopération bilatérale aux fins de trouver des solutions adaptées et spécifiques avec certains pays, l’établissement des conventions bilatérales de sécurité sociale entre le Burkina et d’autres pays. A cela s’ajoute l’allègement du plafonnement et des coûts des institutions de transfert d’argent ainsi que le développement de la « bi bancarisation » à travers de nouveaux produits et services financiers et enfin, la mise à contribution du réseau du Trésor public.
Ronie Floride AGAMMA
