Burkina-Faso : les secteurs secondaire et tertiaire relancent progressivement des activités économiques

Durement frappé par la pandémie du Covid-19, les perspectives de croissance économiques nationales du Burkina-Faso connaissent une amélioration progressive. Pour l’ensemble de l’année 2021, l’activité économique a enregistré une reprise de son rythme avec des avantages liés aux secteurs secondaire et tertiaire pour une meilleure normalisation de la résilience économique.

Au Burkina-Faso, l’année 2021 marque la reprise de l’ensemble des activités économiques du pays pour une meilleure résilience de son rythme de croissance.  Avec un taux de croissance du PIB réel qui ressort à 7,0% contre 2,5% en 2020, soit une accélération de 4,5%, les signaux économiques annoncent de bonnes perspectives.

Selon la note de conjoncture économique internationale et nationale à fin mai 2021, cette forte accélération en 2021 est tirée principalement des avantages des secteurs secondaire (+8,3%) et tertiaire (+7,9%). Le secteur primaire a également progressé de 3,5% en 2021. Au niveau des finances publiques, à la fin du mois de mai 2021, les recettes propres du budget de l’Etat ont été mobilisées à hauteur de 732,9 milliards de FCFA, soit une hausse de 14,4% par rapport à 2020. Dans le secteur des mines, en mai 2021, la production industrielle d’or fin est évaluée à 5,134 tonnes, soit 7,3% de hausse.  

Par contre, le commerce international au mois de mai a été marqué par une baisse des échanges extérieurs. Les exportations totales du pays se sont établies à 191,2 milliards FCFA contre 234,2 milliards de FCFA un mois plus tôt, correspondant à une baisse de 18,3%. Les importations totales du pays ont affiché une valeur marchande de 187,8 milliards FCFA contre 192,7 milliards de FCFA le mois précédent, soit une baisse de 4,9 milliards de FCFA (2,5%). En glissement annuel, les importations totales sont en hausse de 17,9 milliards de FCFA (+10,5%) comparé à la valeur totale des importations en mai 2020.

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La masse monétaire est en baisse de 102,1 milliards de FCFA (-2,2%), s’affichant à 4 636,4 milliards de FCFA à fin février 2021 contre 4 738,5 milliards de FCFA à fin décembre 2020. Cette baisse est imputable aussi bien aux autres dépôts inclus dans la masse monétaire (-41,7 milliards de FCFA, soit-2,3%), à la circulation fiduciaire (-32,5 milliards de FCFA, soit -4,7%) qu’aux dépôts transférables (-27,9milliards de FCFA, soit -1,2%).

Ronie Floride AGAMMA

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