Principal port de transit desservant les pays de l’Hinterland, le Port Autonome de Cotonou se modernise davantage pour assurer la compétitivité de ses services. Une Plateforme Portuaire de Surveillance Environnementale (PPSE) a été installée il y a quelques jours.
Financé par l’Agence Belge pour le développement Enabel en collaboration avec l’Institut de recherche pour le développement (IRD), le Port autonome de Cotonou dispose depuis le vendredi 03 décembre dernier, d’une Plateforme Portuaire de Surveillance Environnementale (PPSE). Cet outil dont la coordination scientifique est assurée par le professeur Gualbert Houémenou, permettra au Port Autonome de Cotonou de mener des activités de terrain et de laboratoire en vue de lutter contre l’envahissement d’espèces exotiques, susceptibles de descendre des navires ou de monter à bord, et d’anticiper sur les problèmes que ces dernières peuvent générer en matière de santé et d’environnement.
L’initiative vient renforcer les innovations en cours au sein du Port pour la mise en œuvre d’un nouveau plan de développement, de rénovation, de modernisation des équipements et des services. Selon la Direction Sécurité, Santé, Environnement et Qualité et Projets Transversaux du Port, des stocks de riz importés sont régulièrement détruits et/ou souillés par les rongeurs. Ce qui équivaut, soit à une perte évaluée à 58 000 Euros par an et par entrepôt, selon une étude évaluant les dégâts imputables aux rongeurs envahissants dans les entrepôts du Port de Cotonou.
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Notons que grâce au partenariat avec le Port d’Anvers International, le PAC bénéficie d’une digitalisation de ses services et la modernisation de ses équipements. Elle offre désormais des services de qualité, avec une meilleure compétitivité et une transparence des couts appliqués auprès de la clientèle.
Ronie Floride AGAMMA
