Bénin-Togo : Une nouvelle stratégie de rançonnement à la frontière de Sanvee Condji

Fermée officiellement au début de la pandémie de la Covid 19,  les mesures à la frontière entre le Togo et le Bénin sont assouplies depuis un bon moment pour les usagers. Une situation qui orchestre une corruption à grande échelle. 

A la frontière Bénin-Togolaise, précisément à Sanvee Condji, c’est une stratégie de rançonnement bien élaborée qui a été mise en place. Du côté du Bénin, à Hillacondji, alors que le passage de la frontière est dans l’ordre de 1000 fcfa ou sur intervention pour les usagers, c’est une autre paire de manche à Sanvee Condji. A ce niveau, une fois que le voyageur arrive, il est dirigé vers un endroit pour dit-on laver les mains. En fait c’est une tactique parce que sur place des agents du ministère togolais de la santé vous réclament un carnet de santé ou 500fcfa. Même si l’usager présente un carnet de vaccination à jour, il est contraint, par des subterfuges à débourser  les 500 fCFA, pour disent ils,  vaccination ou tel rappel manqué.

Sans aucune forme de procès, l’usager est contraint, arrivé du côté des forces de l’ordre, de s’acquitter de 1000f CFA avant toute traversée de la frontière. Si du côté béninois les agents sont flexibles, du côté togolais, c’est la rigidité dans le rançonnement. Et ceci au vu et au su de tout le monde. C’est à un vrai rançonnement qu’on assiste.

Le cas des propriétaires de véhicules dans cette histoire est plus pire. Ils vivent le calvaire dans la main des agents affectés à la frontière. Au Togo, chacun y va de son génie pour se faire du beurre en cette période de pandémie mondiale sous les regards du ministère togolais de la santé. 

Sandric DIKPE

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