Le marché régional de la dette publique n’a pas souri aux États membres de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) au premier trimestre de 2023. Le quatrième relèvement du taux directeur, taux d’intérêt principal auquel les banques commerciales empruntent auprès de la Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), a eu un impact négatif sur le coût du crédit, donc le marché des titres publics…
1213 milliards FCFA, c’est le montant de la dette levé sur le sur le marché les trois premiers mois de l’année 2023. En comparaison à la même période en 2022, on note une baisse de 164,43 milliards FCFA soit une diminution de 11,94%.
A l’exception du Bénin et de la Côte d’Ivoire, tous les pays de la zone ont connu une diminution de leur mobilisation sur le marché régional de la dette. Le Trésor public béninois a fait au 1er trimestre 2023 plus de 5,72 milliards FCFA en comparaison à la même période en 2022. La Côte d’Ivoire sur la période, a dépassé en 2023 de 26,79 milliards les mobilisations de 2022.
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Il faut souligner que le Mali a une situation particulière. Du fait des sanctions économiques et financières à lui faites par la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), la junte au pouvoir n’a pas pu effectuer d’emprunts sur le marché régional au cours du premier trimestre de 2022.
À la fin mars 2023, le montant total des titres publics en circulation s’est élevé à 12 660 milliards FCFA. La Côte d’Ivoire (23%) et le Sénégal (19%) ont les parts les plus importantes.
Au premier trimestre 2023, les Emissions de bons du Trésor ont permis aux Etats de collecter 715 milliards FCFA, tandis que les Obligations du Trésor ont atteint 497 milliards FCFA.
Manfoya HOUNGUE














