(Transformation artisanale du coton)- A Bobo- Dioulasso ce dimanche 9 novembre 2025, a été inauguré le Centre national d’appui à la transformation artisanale du Coton (CNATAC). C’est le fruit d’une coopération entre l’Italie et le Burkina Faso. Il s’agit donc d’un projet phare du gouvernement burkinabè visant à faire de la filière textile un pilier stratégique de l’économie nationale.
D’un coût de plus 1,5 milliards FCFA , cette infrastructure bâtie sur une superficie de 10 hectares, comprend un bloc administratif, des ateliers de tissage, de teinture, de couture, des salles de formation et d’incubation, des espaces d’innovation et de valorisation du savoir-faire burkinabè. Réponse concrète à la volonté des artisans de transformer localement l’or blanc, le CNATAC se veut un levier pour la compétitivité du textile burkinabè sur les marchés national et international. A travers le port régulier du Faso Danfani et du Koko Dunda, miser sur la transformation locale du coton devient plus qu’une exigence dans ce pays.
C’est le Premier ministre burkinabè, Rimtalba Jean Emmanuel OUEDRAOGO qui a procédé à son inauguration. Sa construction s’inscrit dans le cadre du projet de « Renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des artisans burkinabè ». Le CNATAC a pour but de promouvoir la transformation locale du coton et de valoriser le savoir-faire des artisans burkinabè.
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Les travaux de construction ont débuté en février 2024 et étaient en souffrance depuis des mois. C’est l’intervention du Président du Faso du Faso, le Capitaine Ibrahim TRAORE, qui a permis la reprise et la finalisation du chantier de construction de ce centre.
L’un des piliers de l’économie, l’or blanc est en grande partie exporté à l’état brut, privant ainsi les artisans, les industries et les jeunes de nombreuses opportunités de création de valeur ajoutée et d’emplois durables. « C’est pour corriger cette situation que la plus haute autorité de notre pays a instruit la prise de décisions courageuses pour une transformation industrielle et artisanale du coton de notre pays » a justifié Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem PODA
Pour le Premier Ministre, « c’est à travers la formation professionnelle et technique que nous allons résoudre durablement le problème du chômage et du sous-emploi. Chaque jeune doit pouvoir acquérir un savoir-faire lui permettant de vivre dignement et de contribuer à l’économie nationale .»
Une deuxième phase d’extension du centre est envisagée avec la réalisation de dortoirs et d’infrastructures connexes. Le CNATAC sera doté de textes pour encadrer son fonctionnement.
Djibril COULLIBALY
