(Passeport et carte d’identité AES)- Le 22 novembre 2024 à Bamako, L’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont validés les spécifications techniques harmonisées de leurs documents officiels biométriques communs. Par décisions en date du 18 avril 2025, Assimi GOÏTA, Président de la Confédération des Etats du Sahel a institué, un document de voyage de la Confédération des Etats du Sahel dénommé ( e-passeport AES ) et une Carte d’Identité de la Confédération des Etats du Sahel dénommée (Carte d’Identité biométrique AES). Ainsi, chacun des pays membres les implémente sur leur territoire. Partant, en Conseil des ministres jeudi 06 novembre dernier, le gouvernement burkinabé a opté pour l’usage de la Carte nationale d’identité biométrique de l’AES par ses citoyens…
Elle devient ainsi le document officiel d’identification du pays. Le Ministre de la Sécurité, le Commissaire Mahamadou SANA justifie cette adoption par le fait que la carte d’identité AES vise à fournir un document d’identité moderne, sécurisé et interopérable avec les systèmes régionaux et internationaux. Elle concernera tout citoyen burkinabè âgé de cinq ans et plus et sera valable dix ans. Une période transitoire de cinq ans est prévue pour le retrait progressif des anciennes cartes.
La même réunion hebdomadaire de l’exécutif burkinabé a pris un autre décret pour réguler les documents de voyage, notamment le passeport d’urgence et le passeport de pèlerinage à la Mecque.
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Avant le pays des Hommes intègre, le Mali a lancé le 27 octobre dernier son e- passeport biométrique AES . Ce document de voyage à une puce électronique porte les empreintes digitales et la photographie du titulaire. Il est doté de technologies de sécurité pour déceler des cas de fraude. C’est le chinois Emptech qui s’occupe de sa production. Après la mise en circulation du nouveau e- passeport AES, c’est au tour de la carte d’identité biométrique commune.
L’harmonisation des spécifications techniques des documents de voyage et d’identité dans l’espace confédéral vient pour assurer la libre circulation des personnes dans le contexte sécuritaire du Sahel. Ils permettront de faciliter l’accès aux services sociaux, d’améliorer leur sécurité et de soutenir la coopération administrative entre les États membres de l’espace AES.
Sortis de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en janvier 2025 et acté un an plus tard, le Burkina Faso, le Mali et le Niger dans un élan souverainiste, se dotent de symboles notamment un drapeau, un hymne et un passeport. Ces trois Etats entendent mettre en place une force conjointe pour endiguer le terrorisme.
Djibril COULLIBALY
